Une directrice de Le sport c’est pour la vie se fait la championne de l’inclusion

Lorsqu’Andrea Carey s’est jointe à Le sport c’est pour la vie, il y a cinq ans, elle était déjà une ambassadrice du sport. D’ailleurs, en tant que présidente du conseil d’administration du Comité paralympique canadien, elle a réussi à instaurer une culture d’inclusion, à promouvoir le développement de la littératie physique et le développement à long terme au Pacific Institute for Sport Excellence (PISE). Elle met tout en œuvre pour que chaque personne, indépendamment de son identité de genre, de sa culture, de son ethnie, de ses capacités, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation socioéconomique ou de son milieu, quel qu’il soit, soit incluse dans tous les types d’activité physique.

Son dynamisme l’a amenée à obtenir son agrément et à devenir une Spécialiste en inclusion agréée Canada (SIAC), ce qui fait d’elle l’une des principales porte-parole en matière d’inclusion au sein du mouvement de la littératie physique.

« Je ne saurais trop insister sur l’importance de l’inclusion dans le mouvement de la littératie physique. De nos jours, parler d’inclusion est en quelque sorte de bon ton, mais Andrea s’est fait l’ambassadrice de l’inclusion bien avant que ce terme ne devienne à la mode.

« Avec elle au sein de l’équipe, Le sport pour la vie repousse les frontières en matière d’inclusion dans le milieu du sport et de l’activité physique. Andrea travaille sans relâche à soulever des sujets auxquels le milieu du sport et de l’activité physique n’avait encore jamais pensé. En aidant à mettre en lumière les lacunes qu’elle repère, elle contribue activement à nourrir la réflexion », a déclaré Richard Way, directeur général de Le sport c’est pour la vie.

Andrea sera conférencière à la Conférence internationale de la littératie physique qui se tiendra cet automne à Umea, en Suède. Elle y expliquera le lien qui existe entre la littératie physique et l’inclusion, de même que la façon dont chacune s’influence l’une et l’autre quand l’inclusion est volontairement intégrée dans la programmation et qu’elle représente une cible à atteindre.

Sous la direction d’Andréa, la division des projets spéciaux de Le sport c’est pour la vie a cocréé cinq documents relatifs aux Autochtones, un document qui concerne les nouveaux arrivants, le document Le concept de durabilité : Vie active, trois modules d’apprentissage en ligne et quatre ateliers. Elle a de plus dirigé des projets d’inclusion partout au pays, et a partagé ses connaissances avec divers secteurs.

Andrea continue de siéger au conseil d’administration du Comité paralympique canadien et préside leur groupe de travail sur la diversité et de l’inclusion. Elle siège également au conseil d’administration de KidSport Victoria et contribue à de nombreux comités et groupes de travail à l’échelle locale, provinciale et nationale pour favoriser l’inclusion dans le sport et l’activité physique.

« Quand vient le temps de discuter d’inclusion, la plupart des gens ne font encore qu’effleurer la surface de ce qu’il est possible de réaliser. Lorsque j’ai entrepris le processus pour obtenir l’agrément, j’ai pu examiner de plus près toutes les nuances qui vont de pair avec la diversité et l’inclusion, en plus de forger des liens avec d’autres professionnels dans ce domaine. La prochaine étape consistera à continuer de mobiliser les connaissances au sein du mouvement de la littératie physique », a déclaré Andrea.

« Parce que chez Le sport c’est pour la vie, nous croyons qu’il est impossible d’avancer ensemble… si nous laissons qui que ce soit derrière », a-t-elle ajouté.

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