Un directeur de Le sport c’est pour la vie intronisé au Temple de la renommée

Même si plus de trois décennies se sont écoulées depuis que Tom Jones, l’un des directeurs de Le sport c’est pour la vie, a représenté le Canada aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, il se souvient encore du visage de son entraîneur lorsqu’ils se sont qualifiés pour les demi-finales. Au terme d’une lutte acharnée contre le Japon, l’athlète de 27 ans et ses coéquipiers allaient terminer le tournoi en 4e place.

« Nous avions tellement de pression avant d’entamer cette partie, et je me souviens de m’être senti grandement soulagé lorsque c’était terminé. Notre entraîneur était Japonais, mais même si nous avions battu son pays, il était vraiment fier de nous et de la partie que nous avions disputée », mentionne M. Jones.

« C’était l’un de ces moments que vous n’oublierez jamais ».

Volleyball Canada a récemment annoncé que son équipe sera intronisée au Temple de la renommée, ce qui a fait ressurgir une vague d’heureux souvenirs chez lui. En compagnie de ses coéquipiers, qu’il a pour la plupart vus pour la dernière fois le jour de leur dernière partie olympique, il sera présent lors d’une cérémonie à Ottawa le 6 juin.

« Quand je repense à mon parcours en tant qu’athlète, j’ai joué à tous ces sports parce que je les aimais fondamentalement. J’ai pu profiter d’une vraie formation multisports qui m’a permis de développer ma littératie physique. Mais, avec le temps, je me suis senti attiré par le volleyball, qui est devenu mon sport préféré », déclare-t-il.

Après les Jeux olympiques, il a pris sa retraite, en continuant toutefois à jouer au niveau professionnel à l’étranger pendant quelques années. De nos jours, il joue de façon récréative, mais sa nouvelle passion est de mobiliser les connaissances liées à la littératie physique via Le sport c’est pour la vie et de partager son expérience et les observations qu’il a cumulées au cours de sa carrière.

« Ça peut paraître ordinaire, mais je m’amusais tout simplement. J’avais toujours le sentiment que je m’améliorais. Je pense que nous oublions parfois que les gens jouent à des sports parce qu’ils aiment vraiment ça, même au niveau compétitif. Je me disais toujours « c’est si bien de pouvoir faire ce que je fais en tant que professionnel, tout en m’amusant ».

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