Trinidad et Tobago remanie brillamment le programme de développement du participant/athlète de Le sport c’est pour la vie

Pour que Trinidad et Tobago adopte le cadre de développement à long terme du participant/athlète de Le sport c’est pour la vie, une invention canadienne, il fallait y ajouter une touche locale. Selon Kabir Hosein, le directeur général de la fédération d’athlétisme de ce pays, le programme ne pouvait tout simplement pas être réalisé à grande échelle sans l’implication de la population.

« Nous sommes présentement au stade où nous avons officialisé le parcours de développement et où nous lui avons donné un nom original pour que les gens puissent s’y reconnaître. Nous sommes une nation diversifiée et dynamique, alors nous avons réalisé que notre plan devait nous représenter », mentionne M. Hosein, qui a profité de l’aide de l’École des leaders de Le sport c’est pour la vie pour ce projet.

« Comme nous essayons souvent d’adopter des concepts étrangers qui ont fonctionné dans d’autres pays, nous avons remarqué qu’il nous est plus facile de les implanter en y ajoutant nos propres termes, nos propres formulations et nos propres photos ».

Trinidad et Tobago pouvait déjà compter sur une culture d’athlétisme bien établie avant l’introduction de ce cadre de travail, mais lorsque M. Hosein a lancé son implantation, il a remarqué que plusieurs endroits ne retenaient pas les talents comme prévu. Ils connaissaient du succès aux niveaux junior et senior, autant à l’échelle régionale que nationale, mais le taux de décrochage était très important.

« Nous nous sommes penchés très attentivement sur ce problème pour mieux comprendre la situation, puis nous avons commencé à régler graduellement certaines lacunes », dit-il.

Son objectif était de permettre aux athlètes de commencer ce sport à environ 7 ans, pour ensuite poursuivre un parcours prédéfini d’une durée de 10 ans les menant ultimement aux Jeux olympiques. En s’appuyant sur ce parcours unique, il a fait la promotion auprès des entraîneurs, des parents et des gestionnaires des bienfaits des différentes initiatives que le plan préconisait. À ce jour, il est satisfait de la réaction favorable qu’il a suscitée.

Hosein a travaillé de concert avec un comité composé notamment d’Ian Carter, de Dexter Voisin, de Nadine Hamid et de Michelle Alleyne-Pennie.

« Certains des éléments existaient déjà, mais il manquait les stratégies pour les relier les unes aux autres. Je n’aurais pas pu y arriver sans le soutien d’autres professionnels de l’École des leaders. Nous avions des séances de groupe mensuelles, et j’ai aussi pu mettre en pratique les enseignements de Carolyn Trono », dit-il.

Il a pu s’inspirer d’autres personnes faisant le même type de travail que lui.

« J’ai pu me servir de ces références et modèles, et même si certaines choses n’ont pas fonctionné parfaitement, nous avons fini par utiliser notre propre approche particulière. Il y a bien sûr toujours place à amélioration. »

 

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