Sudbury Actif soutient la littératie physique pour les enfants alors qu’au lendemain de la pandémie, les écoles, les centres de loisirs et les établissements d’enseignement décident d’en faire une priorité

Depuis le début de la pandémie, le niveau d’activité physique chez les écoliers a diminué de façon alarmante. C’est pourquoi des organismes de Sudbury ont uni leurs forces pour combattre cette tendance en déclarant la littératie physique comme une priorité pour les commissions scolaires, les centres sportifs et récréatifs et les établissements d’éducation à la petite enfance de la région.

« Alors que nous envisageons d’augmenter les niveaux d’activité physique et de diminuer ceux des comportements sédentaires au sein de la population, le besoin d’améliorer la littératie physique se fait ressentir plus que jamais. Nous devons absolument nous servir de la littératie physique comme catalyseur d’un mode de vie actif et sain pour les enfants et les jeunes », peut-on lire dans une lettre de Santé publique Sudbury et districts datée de décembre 2022.

« Pour que la littératie physique soit intégrée dans les planifications, les programmes et les politiques, nous savons qu’il est essentiel que de multiples secteurs collaborent et se concertent. Par conséquent, le Conseil de Santé publique Sudbury et districts encourage toutes les commissions scolaires, les organismes de sports et de loisirs et les établissements d’éducation à la petit-enfance de Sudbury et districts à déployer des efforts pour améliorer les niveaux d’activité physique chez les enfants et les jeunes en collaborant avec des organismes qui offrent une riche programmation de littératie physique ».

Sudbury est l’une des nombreuses collectivités qui ont participé au projet national de Littératie physique pour les communautés (LP2C), durant lequel la branche locale de Sudbury Actif a travaillé de près avec Le sport c’est pour la vie.

Cette lettre fait suite à une présentation d’octobre 2022 durant laquelle Nicole Gauthier, gestionnaire du programme au Conseil de Santé publique Sudbury et districts, a exhorté les membres du conseil d’administration des commissions scolaires à prioriser la santé des enfants. Selon Nicole, les 29 000 élèves qui fréquentent les 120 écoles du district ont souffert des conséquences imprévues des mesures de confinement, comme la montée en flèche du temps d’écran.

« Dans l’ensemble, la santé mentale des enfants a possiblement été affectée de manière négative. Les parents de jeunes enfants ont rapporté plus de difficultés liées au comportement, telles que l’hyperactivité et les problèmes de conduite. Chez les adolescents, les symptômes de l’anxiété et de la dépression sont devenus plus communs », explique-t-elle.

Selon la Dre Penny Sutcliffe, médecin-hygiéniste de Santé publique Sudbury et districts, les niveaux d’activité physique chez les enfants ont diminué de manière importante durant la pandémie de la COVID-19. En effet, seulement 37,2 % d’entre eux respectaient les objectifs de mouvement pour les jeunes, comparativement à 50,8 % en 2018.

Le directeur principal de la littératie physique de Le sport c’est pour la vie, Drew Mitchell, a applaudi les actions entreprises par Sudbury pour s’attaquer à cette épidémie de sédentarité. Il félicite la collectivité pour son approche collaborative intersectorielle, qui est devenue essentielle à tout mouvement qui souhaite avoir un impact significatif.

« À l’échelle nationale, les chiffres sont inquiétants. Si nous souhaitons résoudre le problème de l’inactivité chez les écoliers, une approche collaborative est absolument nécessaire pour les motiver à bouger à nouveau. Toute collectivité aux prises avec ce problème devrait suivre l’exemple de Sudbury. En tant que participante au programme de LP2C, la municipalité de Sudbury prouve une fois de plus qu’elle est une leader dans la lutte contre ces problèmes et nous avons hâte d’en voir les résultats ».

 

 

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