LP2C concrétise la Vision commune

Développée en 2018, Une Vision commune pour accroître l’activité physique et réduire la sédentarité au Canada : Soyons actifs est le document fondateur pour tous les projets de Le sport c’est pour la vie. En soulignant l’importance de faire bouger les Canadiens, cette vision commune permet de réunir des secteurs comme les loisirs, la santé et le sport dans le but d’atteindre les étapes importantes d’une politique nationale. Le sport c’est pour la vie la met notamment en pratique avec son programme Littératie physique pour les communautés (LP2C).

« La Vision commune repose sur cinq principes interdépendants, et la littératie physique en est un, c’est donc une partie très importante de ce que nous faisons chez Le sport c’est pour la vie. Nous nous en servons comme document directeur à l’échelle nationale, et il s’opère de deux façons », a dit Drew Mitchell, Directeur de la littératie physique.

« D’un côté, il rejoint les Principes de développement durable des Nations Unies, qui ont été établis en 2015. D’un autre côté, il oriente la démarche à suivre, en partant du niveau national et en allant jusqu’au niveau local. Pour nous, le projet LP2C est une façon de concrétiser des éléments clés de la Vision commune ».

Dans chacune des 130 communautés participant au projet LP2C, un groupe de travail composé de partenaires de différents secteurs collabore pour articuler les meilleures façons de développer la littératie physique et d’améliorer les niveaux d’activité physique. Ces partenariats font écho à l’un des six domaines prioritaires de la Vision Commune, qui appelle les leaders et créateurs de politiques à « codévelopper des occasions culturellement pertinentes de faire de l’activité physique ».

« Nous croyons que la majorité des solutions se trouvent déjà dans la communauté, mais que les bons intervenants n’ont pas encore été mis en contact. LP2C donne l’opportunité d’améliorer la connexion et l’activation de ces partenaires communautaires », a dit Mitchell. 

La littératie physique au sol

À North Vancouver, l’une des communautés qui font progresser la Vision Commune dans le cadre du projet LP2C, des représentants des milieux des loisirs, de la santé, de l’éducation, des sports et d’organismes sociaux ainsi que des départements d’aménagement urbain travaillent à la réalisation d’une vision commune dans le but de sensibiliser et de former la population en matière de littératie physique et d’activité physique.  Ils ont aussi créé un partenariat spécial avec l’Université Capilano, qui réalise des projets de recherche touchant à la littératie physique et à l’activité physique. 

« Chacun de ces secteurs développe des idées et des initiatives, partage des ressources et génère de la capacité pour l’ensemble de la communauté. Par exemple, la collaboration avec le plan d’urbanisme de la ville de North Vancouver est un projet où la littératie physique peut avoir un impact au niveau local avec la création de lieux de rassemblement qui donnent aux gens la chance d’échanger et d’être actifs », mentionne Jo-Anne Burleigh, Coordonnatrice de la vie active chez Vancouver Coastal Health

« Un agora st un espace qui a été aménagé pour permettre aux gens de se rassembler. Dans la ville, certaines ruelles ou même d’anciens stationnements sont devenus des espaces où les gens peuvent se rassembler. Ce sont des endroits où les gens peuvent bouger, se réunir et échanger. Nous y trouvons aussi des imprimés au sol et des suggestions de mouvement sur les murs, que nous avons empruntés aux écoles locales. »

Un autre projet pilote qu’ils ont introduit dans la communauté avec la collaboration de l’Université Capilano University s’appelle Move More North Shore CapU, et il distribue notamment des prescriptions pour faire bouger les gens davantage. 

« Une fois référés par un département d’assistance sociale ou votre médecin, vous êtes jumelés avec un intervenant en activité physique. Vous avez une rencontre, faites une évaluation de votre niveau d’activité physique, puis vous êtes référés aux responsables locaux pour votre champ d’intérêt », a dit Burleigh.

Cette démarche correspond à plusieurs principes fondateurs de la Vision Commune, dont le fait de mettre l’accent sur la littératie physique et de s’assurer que leur travail est fondé sur des faits et axé sur des idées émergentes.

« Nous venons tout juste de recevoir les évaluations et les résultats sont exactement ce à quoi nous nous attendions. Les gens bougent plus, passent moins de temps devant les écrans et sont moins sédentaires. »

Ça prend tout un village

Lorsque Richard Way, président directeur général de Le sport c’est pour la vie, songe à ce que le projet LP2C a accompli depuis sa création, ce dont il est le plus fier est comment ce projet a permis de rassembler les communautés. Il croit que c’est seulement en collaborant et en coopérant que nous pourrons satisfaire aux ambitions de la Vision commune.

« Ça prend un village pour créer l’environnement et les occasions pour tous, peu importe leur âge, et principalement pour les jeunes, de pouvoir bouger plus et de développer une passion pour le mouvement. Nous travaillons à concrétiser plusieurs des principes de la Vision commune dans les milieux de la santé, de l’éducation, des loisirs et du sport au sein des communautés. C’est excitant parce que nous créons ces mêmes conditions qui favorisent un mode de vie sain », dit-il.

« Nous avons les Objectifs de développement durable des Nations Unies, le Plan d’action mondial pour l’activité physique (GAPPA) et la Vision commune pour orienter ce que nous faisons, et ça se reflète dans le projet LP2C. Ce que nous effectuons au niveau local en nous inspirant de ces documents permet aux communautés de déterminer leurs propres solutions. Je suis très heureux quand Le sport c’est pour la vie peut faire la différence sur le terrain et générer de meilleures occasions d’être actif et en santé. »

Pendant la pandémie, la force et l’innovation des tables de travail du projet LP2C ont profité de différentes façons à leurs communautés respectives, selon Way. 

« Avec tous les bons partenariats déjà bien en place, les communautés où ont eu lieu des tables de travail LP2C se sont trouvées en bien meilleure position pour innover, collaborer et travailler ensemble dans le but de repérer des solutions innovatrices à un défi aussi ambitieux. Maintenant, alors que les effets de la pandémie commencent à s’estomper, ils seront en bien meilleure position pour repartir à neuf. »

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