Le webinaire Retour à la littératie physique au niveau communautaire explore les différentes façons d’aller de l’avant

Nous devons tous apprendre les uns des autres.

C’est le message que quatre leaders de notre domaine ont partagé lors du webinaire Retour à la littératie physique au niveau communautaire de Le sport c’est pour la vie en juin. Plus de 500 participants s’étaient inscrits pour entendre Robert Bettauer et Chris Wright du PISE (Pacific Institute for Sport Excellence), Cynthia Watson de Vivo in Calgary, et Andrew Clark du Richmond Oval. Chacun d’entre eux a fait part de ce qu’ils ont vécu depuis le début de la COVID-19, en parlant de bonnes pratiques et en donnant leur point de vue sur les façons de faire progresser le milieu du sport et de l’activité physique.

« Pour nous, il était important de partager avec nos collègues que nous avons collectivement fait plus que ce que les règles provinciales demandaient, plutôt que moins. » a dit Bettauer, le PDG de PISE. Il évalue que la pandémie leur a fait perdre environ un demi-million de dollars.

« Nous n’avons pas eu le choix de mettre à pied 50 membres de notre personnel, et ce fut une journée très difficile … mais le bon côté de la chose est que, comme les installations étaient inutilisées et que nos fonds ne pouvaient servir pour les opérations normales, nous avons pu opter d’aller de l’avant pour la majorité de nos rénovations déjà prévues, ce qui représentera un effet de nouveauté quand tout le monde sera enfin de retour. »

Et maintenant que les participants commencent à retourner à leurs camps d’été, Chris Wright, le coordonnateur de la littératie physique, trouve que c’est l’occasion parfaite pour essayer de nouvelles choses et établir de nouveaux protocoles de sécurité. Ils ont fait passer le nombre d’enfants dans les groupes de 16 à 10, et les camps auront essentiellement lieu à l’extérieur. En échelonnant les heures de début d’activités et en évitant les contacts à l’arrivée sur place, ils font de leur mieux pour garder les enfants en sécurité.

« Grâce à un soutien financier de la Banque TD, nous allons pouvoir prêter de l’équipement aux participants, qu’ils pourront utiliser à la maison toute la semaine et qui, après quelques temps, leur appartiendra. À la fin de la semaine, ils pourront l’apporter à la maison et ils pourront l’utiliser dans le cadre des activités que nous offrons en ligne. »

Parallèlement, Andrew Clark, gestionnaire senior du Richmond Oval a été très impressionné par la rapidité à laquelle ses utilisateurs sont passés en mode virtuel. Avec habituellement plus de 70 cours de mise en forme à l’horaire chaque semaine, c’est beaucoup de gens qui participent maintenant à la maison.

« Ce qui est bien c’est que j’ai vu des parents travailler avec leur enfant pour leur enseigner et les entraîner, et ce sont aussi parfois des grands-parents, alors les différentes générations se rassemblent. Nous offrons deux ou trois cours par jour dans plusieurs formats, et nous sommes impressionnés et même étonnés du grand nombre d’inscrits, » a-t-il dit.

« Pour plusieurs installations, les programmes d’activités s’inscrivent dans des saisons qui ont une date de début et une date de fin. Notre approche était plutôt continue et nous avons augmenté progressivement le nombre d’activités et le nombre de gens acceptés dans notre établissement. Nous ne savions pas exactement quelle serait la demande, ou ce que les gens voulaient, alors au lieu de nous concentrer sur les saisons nous avons pensé à tout ce que nous pouvions offrir en déterminant les meilleures manières d’augmenter ou diminuer les activités.

Cynthia Watson, la PDG de VIVO, a dit que lorsque ses installations ont dû être fermées, plusieurs participants se rendaient quand même sur place pour effectuer leurs exercices dans le stationnement ou dans les alentours. Elle dit qu’ils ont voulu rendre « les choses aussi joyeuses et faciles que possible pour devenir leur petit sanctuaire de bonheur. »

Ils ont commencé à petite échelle avec leurs services en ligne, et l’adhésion a été très encourageante.

« On dirait que les gens ont réalisé la valeur du temps, et qu’ils peuvent faire beaucoup de choses dans leur propre maison avec leur famille. Ça a eu un grand effet. Les gens s’ennuient de l’aspect social, mais nos services en ligne nous ont entre autres permis d’améliorer notre inclusion parce que nous rejoignons davantage de groupes différents. »

Et même si nos trois installations sont en voie de rouvrir, il y a encore des petits détails à régler. Par exemple, le Richmond Oval doit maintenant chercher à tenir des événements sportifs internationaux majeurs, tout en gardant à l’esprit que leurs qualifications ont parfois été annulées.

« Maintenant, nous devons mettre l’emphase sur la sécurité avant tout », mentionne Andrew Clark. « Nous vendons tous l’idée que nos installations sont sécuritaires pour le sport et l’activité physique. »

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