L’atelier Le sport c’est pour la vie donne du pouvoir aux dirigeants autochtones

Selon Dorothy Paul, animatrice d’atelier pour Le sport c’est pour la vie, les personnes autochtones ont tendance à voter avec leurs pieds, ce qui signifie qu’ils vont s’en aller si vous ne réussissez pas à les intéresser rapidement. C’est pourquoi elle a décidé de devenir l’une des animatrices de l’atelier Communautés autochtones : Vie active, qui encouragent les participants à adhérer à des projets de vie active et à créer des programmes d’éducation physique et de sport de qualité qui répondent aux besoins des Premières nations, des Inuits et des Métis de partout au pays.

« Une chose que j’aime beaucoup à propos des ressources, c’est que les cinq appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation liés au sport et à l’activité physique sont inclus », a expliqué Dorothy aux participants, lors d’un récent atelier tenu en territoire Salish du littoral à Victoria.

« Nous devons veiller à ce que non seulement les peuples autochtones soient inclus et célébrés dans le sport et l’activité physique, mais aussi à ce qu’on leur donne les outils nécessaires pour partager leur apprentissage avec leurs communautés et les habiliter. »

Dorothy est membre de la Première nation Tsartlip et est originaire des Premières nations Old Massett et Musgamagw Dzawada’enuxw. Elle amène dans son travail une passion pour ceux qui ont été marginalisés ou laissés pour compte. Grâce à son travail d’éducatrice, elle est en mesure de partager son expertise culturelle avec des coanimateurs comme Alex Jules de la Première nation Kyuquot de Courtenay. Plutôt que de s’appuyer sur les coutumes et les pratiques des autres Canadiens, elle offre une vision du monde de la culture physique qui est résolument autochtone.

Ainsi, dans le cadre d’un des exercices, Mme Paul amène le groupe à tenter de soulever une personne assise du sol. Chacune des quatre personnes impliquées représente les besoins de la personne qu’ils souhaitent autonomiser : physique, mentale (intellectuelle et émotionnelle), spirituelle et culturelle. Elle fait ensuite un remue-méninges avec eux pour trouver des façons de s’assurer que leurs activités répondent à ces quatre besoins, soulignant ainsi l’importance du travail d’équipe.

« Ces ateliers permettent aux leaders d’acquérir les connaissances, les compétences et la capacité d’élaborer et d’offrir des programmes d’éducation physique et de sport de qualité dans leur collectivité, et d’envisager le genre d’expérience qu’ils veulent partager avec leur collectivité », a déclaré Emily Rand, gestionnaire des projets spéciaux à Le sport c’est pour la vie.

« Alors que nous continuons à mobiliser ces connaissances à travers le pays, nous espérons que les communautés autochtones et les athlètes partageront leurs histoires et leurs succès pour que nous puissions tous célébrer ensemble. »

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