Alliance de vie active pour les Canadiens ayant un handicap innove en temps de pandémie
Les gens de partout au pays tentent de s’adapter aux contextes changeants en raison de la COVID-19. Et un organisme prend les choses en main pour s’assurer que les personnes ayant des limitations ne sont pas laissées pour compte. L’ Alliance de vie active pour les Canadiens ayant un handicap a en effet mis en place un certain nombre de nouvelles mesures visant à faire en sorte que ses membres puissent continuer de s’épanouir.
« Une nouvelle année d’inscription s’amorce, mais nous avons décidé de ne pas exiger de frais d’inscription pour l’exercice financier 2021-2022. Nous savons que la COVID a été difficile pour de nombreux organismes, et l’Alliance ne veut pas aggraver la situation », a déclaré Jane Arkell, directrice générale de l’Alliance.
« Nous sommes très fiers des progrès réalisés par l’Alliance sur le plan organisationnel. Nous avons construit un modèle de gouvernance solide composé d’un conseil d’administration qui travaille sans relâche et d’une petite équipe dévouée. »
Leur travail comprend un projet de recherche qui se penche sur la façon dont les parents qui ont des enfants et des jeunes ayant une limitation envisagent la participation au sport. De concert avec Sport Canada et l’Université York, ils sont en train de réunir des données qui, ils l’espèrent, éclaireront leur stratégie d’inclusion. Ils examinent également les obstacles auxquels les mères ayant une limitation sont confrontées lorsqu’elles essaient d’être actives, et explorent des solutions à mettre en place pour les surmonter, une initiative financée par le Programme d’équité entre les genres de l’Association canadienne des parcs et loisirs.
Ils ont également embauché une nouvelle employée, Sierra Roth, qui se consacre à la participation des jeunes. Elle s’emploie à rejoindre les jeunes ayant une limitation d’un bout à l’autre du pays pour découvrir ce qui les motive à participer au sport et à l’activité physique.
« Des responsables municipaux dans le secteur des loisirs nous ont dit que des programmes conçus ou adaptés pour les personnes ayant une limitation pourraient avoir disparu pour faire place à d’autres priorités liées à la COVID. Au cours de la prochaine année, nous produirons un document éloquent qui décrira les bienfaits d’être actif pour les personnes vivant avec une limitation », a déclaré Jane Arkell.
Ce document décrira tous les bienfaits liés à l’inclusion communautaire, autant pour notre santé personnelle que pour notre société. »
Leur objectif est de « Reconstruire mieux grâce à l’inclusion », en veillant à ce que l’inclusion et l’accès soient au cœur du processus de reconstruction. Ils continueront de faire partie de la Pan Canadian Disability Coalition, un regroupement principalement composé d’organismes travaillant auprès de personnes ayant une limitation.
Kabir Hosein, responsable des opérations pour Le sport c’est pour la vie a été ravi de prendre connaissance du travail essentiel que fait l’Alliance dans ces circonstances extraordinaires. L’Alliance utilise le matériel de Le sport c’est pour la vie et incarne les principes qui guident la production de documents comme le Développement à long terme par le sport et l’activité physique.
« Pour surmonter cette pandémie, il est plus important que jamais que les organismes se penchent sur la façon dont ils conçoivent l’inclusion et qu’ils veillent à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Un milieu sportif et récréatif sain englobe tout le monde, peu importe les capacités ou les limitations. Nous saluons le travail accompli par l’Alliance pour créer des changements et des liens sociétaux positifs. »
Pour en savoir plus sur l’Alliance de vie active pour les Canadiens ayant un handicap, visitez leur site web ala.ca et pour vous impliquer, consultez leurs outils.