PLAYShuswap renforce les liens communautaires grâce à la littératie physique
Quand il s’agit de développer la littératie physique dans une communauté, pas besoin de réinventer la roue. Vous pouvez plutôt rehausser des projets et infrastructures existants en mettant l’accent sur la littératie physique. C’est l’une des leçons qui vient à l’esprit de la mentore Nicole Beauregard lorsqu’elle pense au tout nouveau groupe de travail PLAYShuswap, créé dans le cadre du projet Littératie physique pour les communautés (LP2C).
« C’est la bonne approche pour les communautés de Shuswap parce que c’est plus efficace. Les principaux intervenants concernés étaient déjà très impliqués, alors nous avons invité d’autres gens à en faire partie en nous consacrant sur la création de partenariats et le renforcement des liens », a-t-elle dit.
« Nous pouvons continuer ce que nous faisions déjà, mais en mettant l’accent sur la littératie physique ».
Un exemple amusant s’est produit à l’Halloween. La communauté avait déjà mis sur pied un événement appelé Treat Trail, où les jeunes passaient l’Halloween d’une entreprise à l’autre. Avec la contribution de l’équipe LP2C de Sooke-Westshore, l’équipe de PLAYShuswap a décidé de tracer des parcours avec des craies et de la peinture pour encourager les enfants à compléter les habiletés motrices fondamentales et recevoir des bonbons. Les enfants comme les parents ont adoré. Au fur et à mesure que les enfants continuaient leur progression sur le parcours, leur motivation et leur confiance augmentaient.
Même si le projet PLAYShuswap n’a seulement qu’un an, plusieurs étapes importantes ont déjà été franchies. Il est présent dans les communautés de Salmon Arm, d’Enderby et de Sicamous. À ce jour, le ministère de la Santé, le district scolaire 83, le service des loisirs de Salmon Arm le, service des loisirs du district ainsi que de la municipalité d’Enderby, et le service des loisirs de Sicamous en font partie, et ils continuent leur expansion dans le milieu sportif. Mike Fox, gestionnaire des opérations du club de soccer local, vient du Lower Mainland, où il a déjà participé à des tables de littératie physique, et il est rapidement devenu l’un des champions les plus passionnés du groupe. Leur vision : « Bouger ensemble, Vivre mieux — Pour la vie! »
« Dans l’optique de relier les différents silos, ce groupe est très doué pour s’arrêter, écouter et puis se dire « OK, qui devons-nous contacter? » a dit Fox. « Puis quelqu’un prend le téléphone et se met au travail, ce qui est vraiment beau à voir. Ils sont très bons pour mettre les idées en pratique. J’ai vraiment hâte de voir ce que Jennifer Gibson fera avec ce groupe pour l’élever au prochain niveau lors de la deuxième phase. »
Malheureusement, la pandémie de COVID-19 a commencé alors qu’ils venaient à peine d’entamer leurs principaux changements. Ils prévoyaient organiser un sommet sportif, qui a dû être reporté, tandis que le district scolaire 83 a toujours l’intention de participer au projet d’activité physique et de littératie physique à l’école qui doit normalement commencer en septembre 2020. La direction de l’école a clairement énoncé que la littératie physique est l’une de leurs priorités, offrant deux cours de littératie physique lorsqu’ils étaient aux rencontres de LP2C, en plus de viser d’avoir un mentor dans chaque école.
Le service des loisirs de Salmon Arm a joué un rôle essentiel dans la formation et la promotion du projet, mais ils veulent continuer à élargir leur portée pour rejoindre davantage de gens. Comme le groupe de travail PLAYShuswap s’apprête à passer à la phase deux du projet, l’une de leurs priorités est d’impliquer les communautés autochtones locales, qui comptent déjà sur une grande expertise et de vastes connaissances en matière de santé et d’activité physique. Les relations sont déjà établies, et l’objectif est que la population participe en grand nombre.
« Le véritable objectif du projet Littératie physique pour les communautés est sa viabilité à long terme et la création d’opportunités de participer. D’un autre côté, si on pense au problème de santé publique associé au tabagisme, et au temps que ça a pris pour interdire le tabac dans les restaurants et les parcs, c’est une mission semblable qui a un impact positif sur la santé de la population. Faire en sorte que les gens comprennent que la littératie physique fait partie intégrante de nos activités et de notre quotidien prendra du temps. Si nous voulons des citoyens en meilleure santé et qui bougent pour la vie, c’est important d’intégrer la littératie physique à tout ce que nous faisons », a dit Beauregard.
Elle trouve qu’ils sont partis du bon pied.
« Ils se sont vraiment impliqués dès le début. C’est l’une des meilleures communautés avec lesquelles j’ai travaillé, parce qu’ils font preuve de leadership et de passion dans leurs projets. L’expertise autour de la table est variée et les gens collaborent entre eux. Je ne pourrais pas être plus heureuse de leur progrès et de leur engagement pour ce projet ».
Pour en savoir plus sur PLAY Shuswap, veuillez contacter Nicole Beauregard, la mentore de la communauté (nicole@physicalliteracy.ca) ou Jennifer Gibson, mentore associée, au playshuswap@gmail.com.