Le stade du premier contact devient celui de la première participation
Alors que Le sport c’est pour la vie collaborait avec les communautés Autochtones pendant ces dernières années, il est apparu que le terme premier contact avait des connotations négatives au sein de leurs cultures. Dans l’esprit du Kaizen (amélioration continue), Le sport c’est pour la vie a demandé à des chefs autochtones et à des leaders du sport adapté à travers le Canada de trouver un terme plus approprié. Le terme retenu a été la première participation, et il sera désormais utilisé pour tout le matériel diffusé. Nous en faisons activement la promotion dès aujourd’hui et nous voulons soutenir les organisations qui mettent à jour leur matériel publicitaire pour qu’il soit inclusif, et ce dès que l’occasion d’utiliser ce terme survient.
Le stade « première participation » est l’étape qui fait la promotion d’une première expérience positive pour les participants qui font l’essai d’une activité pour la première fois. En créant un environnement accueillant et favorable, chaque personne sera portée à continuer de pratiquer des sports, loisirs et activités physiques. À ce stade, il est important de développer la confiance et la motivation au moyen d’expériences positives qui éveillent le désir de continuer à participer.
Les stades « prise de conscience » et « première participation » consistent à faire découvrir l’éventail des occasions de pratique d’un sport ou d’une activité physique, et notamment de savoir comment s’impliquer et vivre une première expérience positive qui favorisera la participation à long terme à une activité. À l’origine, ces stades avaient été conçus pour exprimer qu’il devait y avoir une voie supplémentaire pour les personnes ayant une limitation afin de s’intégrer au développement à long terme du participant. Toutefois, le rôle que ces deux stades supplémentaires jouent devient de plus en plus évident pour plusieurs autres clientèles.
Ceux qui n’étaient pas déjà actifs, ou qui ont été sédentaires pendant de longues périodes, tout comme ceux qui ont une limitation ou une barrière culturelle à la participation, ne sont peut-être pas au courant que plusieurs solutions sont disponibles et accessibles pour participer à des sports et activités physiques. Ainsi, les gens qui ont subi un traumatisme et vivent maintenant avec une limitation ne pratiqueront plus certaines activités physiques de la même façon. De même, les personnes nouvellement arrivées au Canada, ou celles qui proviennent de cultures différentes où elles n’ont pas été exposées au sport et à l’activité physique comme la plupart des Canadiens ont pu l’être, ont besoin de soutien supplémentaire et de campagnes de sensibilisation pour découvrir les possibilités qui s’offrent à eux.