Selon les statistiques, en 2021 et 2022, environ 40 000 individus de partout à travers le monde sont arrivés au Canada chaque mois. Parmi eux se trouvaient des étudiants, des immigrants, des travailleurs étrangers temporaires, ainsi qu’un nombre grandissant de réfugiés en provenance de pays tels que l’Ukraine, l’Afghanistan et la Syrie. Cette nouvelle réalité sociale complexe comporte son lot d’opportunités et de défis. C’est pourquoi Le sport c’est pour la vie a choisi de revoir sa publication Le sport c’est pour la vie pour tous les nouveaux arrivants au Canada.
« Dans ce pays, les niveaux de statut d’immigrant varient. Nous avons constaté que les termes tels que nouvel arrivant, réfugié et nouveau Canadien étaient utilisés dans des contextes similaires, alors nous avons décidé de normaliser notre langage », explique Kabir Hosein, directeur des opérations et initiatives stratégiques de Le sport c’est pour la vie.
« Ce terme, les nouveaux arrivants, vise à englober tous les nouveaux citoyens, les résidents permanents, les immigrants, les réfugiés et les personnes qui bénéficient d’un statut de protection. Dans cette publication ainsi que dans notre cours en ligne portant sur le sujet, la nouvelle définition est fournie.
La vision à long terme de Le sport c’est pour la vie est d’offrir une série d’occasions d’apprentissage, où les cours d’introduction mènent à du matériel éducatif portant sur la littératie physique et le développement à long terme par le sport et l’activité physique. Cela permettra de jeter les bases de notre travail auprès des groupes dignes d’équité, qui s’alignera aussi avec le langage et les ressources utilisées par d’autres organismes tels que Femme et sport au Canada. Au bout du compte, Le sport c’est pour la vie offrira un atelier qui facilitera l’élaboration d’un plan d’action pour engager et servir les nouveaux arrivants au Canada.
« En restant à l’affût des tendances actuelles et futures, nous constatons que le Canada fait du bon travail pour attirer les immigrants. Des ensembles de données d’Immigration Canada indiquent que d’ici la fin de 2024, nous aurons besoin d’environ 1,5 million d’immigrants pour permettre au Canada de garder le cap et le premier ministre est en accord avec cette estimation. Ce nombre ne prend pas en compte la crise de réfugiés actuelle », ajoute Kabir.
« Nous offrons déjà tellement de ressources pour la population canadienne, alors nous nous sommes posé la question : qu’avons-nous à offrir à ceux qui viennent d’arriver? »
Le travail est déjà amorcé avec un partenariat entre Canada Soccer et Le sport c’est pour la vie visant à créer une occasion d’apprentissage qui aiderait les nouveaux participants à découvrir le système du soccer et à apprendre à s’y retrouver. Actuellement, la structure de ce système est une source de confusion et provoque des problèmes d’accessibilité pour ceux qui ne le connaissent pas. Espérons que d’autres sports s’ajouteront à la liste.
« Si nous souhaitons soutenir, puis habiliter les talents sportifs qui viennent dans notre pays, et donner à tous les nouveaux arrivants les occasions de rester actifs et en santé qu’ils méritent, nous aurons besoin d’une approche intersectorielle aux multiples facettes. Ces récents progrès ne sont que les premiers pas vers une approche ambitieuse qui continuera d’évoluer alors que nous apprenons les meilleures façons d’accueillir et d’encourager les nouveaux arrivants afin qu’ils puissent s’épanouir au Canada ».
