Des choses excitantes se passent dans le nord de la Colombie-Britannique.
Le mois dernier, le PDG de Le sport c’est pour la vie, Richard Way, et le directeur principal de la littératie physique, Drew Mitchell, ont mis le cap vers le nord pour aller constater par eux-mêmes les progrès réalisés par l’initiative Littératie physique pour les communautés (LP2C) dans des endroits tels que Prince George, Smithers, 100 Mile House et Telkwa.
« Nous avions entendu parler de l’excellent travail accompli par Engage Sport North (ESN) pour concrétiser la LP2C, or il nous a semblé tout indiqué d’aller voir les accomplissements réalisés à ce jour et d’écouter leurs plans et rêves pour l’avenir », explique Richard.
« L’hospitalité nordique à laquelle nous avons eu droit a été formidable, et ce fut un réel plaisir de pouvoir aller à la rencontre de nos partenaires dans la région. »
À même de constater les progrès de la LP2C
Dès l’instant où leur avion s’est posé, Richard et Drew n’ont pas chômé; ils ont sillonné la vaste région aux côtés de leurs partenaires ESN et visité des endroits clés ayant bénéficié de la LP2C, une initiative de l’Agence de la santé publique du Canada.
« En arrivant à l’aéroport de Prince George, nous avons été chaleureusement accueillis malgré le froid par Mandi Graham, la PDG d’ESN. De là, nous nous sommes dirigés vers le Northern Sport Centre, une installation formidable située sur le terrain de l’Université du Nord de la Colombie-Britannique (UNBC) », dit-il.
« Nous sommes arrivés en pleine cohue, alors qu’une foule d’enfants attendaient pour s’inscrire à un programme de développement de la littératie physique offert par ESN et faisant partie d’un projet de recherche de la Dre Chelsea Pelletier de l’UNBC. Plus tard, nous avons eu la chance de voir à l’œuvre l’équipe de Dre Pelletier lors d’une préévaluation de la littératie physique chez ces enfants dans le cadre du projet de recherche associé à l’initiative LP2C. Il sera intéressant de voir les résultats de ce programme de huit semaines. »
Ensuite, ils ont passé une journée à apprécier les grands espaces dans le confort d’un véhicule, en s’émerveillant devant la richesse de la nature sauvage entre les communautés.
« Le lendemain matin, nous sommes partis tôt direction ouest dans l’immensité du nord de la Colombie-Britannique. Ce fut notre premier avant-goût de toute la distance que doit parcourir l’équipe ESN. Quand nous nous sommes arrêtés pour une pause au bout de deux heures de route, Mandi, en pointant vers le nord, nous a expliqué que six heures de route de gravier nous séparaient de l’une des communautés LP2C, la nation Takla », raconte-t-il.
« Après un court arrêt, nous avons repris place dans le camion et poursuivi notre route vers l’ouest pendant quatre autres heures, avant d’arriver dans la belle vallée de Bulkley et la ville de Smithers. Nous nous sommes rendus à l’école secondaire où se trouvent les locaux de la Canadian Sports School. Nous avons été ravis de visiter la belle salle d’entraînement de l’établissement mise en place par ESN et le district à l’intention des jeunes étudiants-athlètes talentueux de la région. Ce fut génial de rencontrer quelques athlètes et le fort enthousiaste coordonnateur du programme sportif , et de voir de telles possibilités à la portée des athlètes dans le Nord. »
Une fois la visite de ces installations terminée, le duo a amorcé une visite des écoles locales, pour aller voir ce qui s’y faisait.
« De là, nous avons pris la route de l’école primaire Walnut Park. Récemment construite, elle a été conçue dans une optique de développement de la littératie physique. Nous avons rencontré son directeur adjoint, Matthew Monkman, le porte-étendard du développement de la littératie physique dans le district scolaire 54. Il nous a fait visiter ce nouveau fleuron, bouillonnant de fierté en parlant des modifications apportées pour créer un bel environnement d’apprentissage, tant sur les plans intellectuel que physique. Nous avons vu des jeux de marelle dans les couloirs, des mains peintes sur les murs, un gymnase plus grand que la normale afin de pouvoir servir la communauté, et des skis de fond au bord de la porte, prêts à l’action. »
Ravis de ce qu’ils avaient vu jusque là, Richard et Drew ont continué vers le prochain arrêt sur leur itinéraire.
« Nous avons repris le chemin vers l’ouest, et après environ une heure et demie de route, le paysage forestier qui nous entourait s’est transformé en forêt tropicale côtière à mesure que nous descendions la rivière Skeena vers les Hazeltons. Voilà maintenant quatre ans que nous avons une table des partenaires à New Hazelton. Rien n’aurait pu nous préparer à la beauté époustouflante de l’installation Spirit North, qui compte une patinoire de hockey, un terrain de basketball, des salles d’entraînement, un gymnase et une salle multifonctionnelle. On pouvait voir que c’était le cœur des Hazeltons », dit-il.
« Nous sommes arrivés en fin d’après-midi, juste à temps pour assister à un programme de conditionnement physique offert aux adultes plus âgés et à un match de basketball informel auquel participait un groupe de jeunes dans le gymnase. Comme ce n’était pas trop occupé, nous avons eu la possibilité de discuter avec Peter Newbery, le visionnaire et catalyseur de ce projet d’installation. Pendant que nous bavardions, nous pouvions voir sa fierté et sa passion débordantes alors que l’établissement se remplissait graduellement de participants de tous âges, de toutes formes et de toutes tailles, inscrits à de multiples programmes parascolaires. »
Ils ont été très impressionnés par ce qu’ils ont vu et entendu.
« Nous avons pu constater de nos propres yeux l’excellent travail qu’ESN a réalisé en partenariat avec la communauté. Un tel regroupement de jeunes et d’enfants qui sourient, sautent, courent, tournent et patinent illustre clairement la santé et le bien-être auxquels nous aspirons grâce à l’initiative LP2C. En repartant, la pluie de la côte ouest nous a accompagnés pendant les deux heures de route que nous avons faites pour réduire le trajet du lendemain ».
« Après une belle soirée à Telkwa, tout juste après Smithers, dans un Airbnb tout à fait unique, nous sommes partis avant l’aube vers l’est en direction de Prince George. Le retour a pris six heures, puis de là nous avons roulé quatre autres heures vers le sud jusqu’à 100 Mile House, où nous avons pu assister à un nouveau programme de basketball qui s’adresse aux jeunes et qui a été créé par la table des partenaires et ESN. Nous avons eu beaucoup de plaisir à regarder plus de 40 jeunes enthousiastes dribbler des ballons de façon chaotique autour du gymnase. Il y avait des sourires et de l’action à profusion. Il s’agit d’un nouveau programme jeunesse. »
Leur visite est tombée à point : ils ont pu assister à la table des partenaires LP2C nouvellement formée et entendre par eux-mêmes les plans de la communauté.
« Quelle occasion inouïe. Des hauts dirigeants de la communauté étaient présents, y compris un maire et un conseiller, ainsi que le président du district régional et un ancien maire à la retraite qui est un bénévole dynamique. Pendant deux heures, les participants à la réunion ont travaillé sans relâche pour compléter une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces. Puis, ils ont formulé des recommandations à adresser aux secteurs de la santé, des loisirs, de l’éducation et du sport. Après avoir rempli plusieurs tableaux papier, le groupe s’est ensuite lancé dans une discussion sur la privatisation, ce qui a permis à chacun de bien saisir les nombreuses mesures capables de faire progresser la communauté. »
Leur voyage tirait à sa fin. Ils sont repartis vers les bureaux d’ESN.
« Le lendemain matin, nous avons pris le chemin du retour vers Prince George, où nous avons pu participer à une présentation d’ESN. Richard a parlé de développement à long terme dans le sport et l’activité physique, et le personnel technique d’ESN a présenté des informations sur la force et le conditionnement, l’entraînement aérobique, la motivation et l’état d’esprit. Quelque 30 athlètes, parents et autres membres de la communauté étaient présents », se réjouit-il.
« Puis est arrivé le moment de dire au revoir et de prendre l’avion à 5 heures du matin, avec la seule envie de pouvoir revenir ici et visiter d’autres endroits du Nord pour voir les progrès étonnants réalisés dans les communautés, les grandes comme les petites. »