Dans le mille : Une initiative de The Archers of Caledon, soutenue par la microsubvention COVID-19, stimule la croissance

Fondé dans les années 1950 sous le nom de Humber Valley Archers, le club The Archers of Caledon (Les Archers de Caledon — TAOC) s’est installé à Caledon dans les années 1960. Au fil des ans, le club de tir à l’arc a évolué et offre maintenant des services complets aux archers débutants et intermédiaires, ainsi qu’aux amateurs de tournois de tir à l’arc en Ontario. Comptant environ 200 membres, le club offre des cours de groupe, des leçons privées, des occasions de jouer au sein d’équipes de compétition, ainsi qu’une école de tir à l’arc, donnant aux membres de la communauté différentes façons de prendre part aux activités du club.

À mesure que les restrictions liées à la pandémie se sont atténuées, l’intérêt local pour le tir à l’arc a augmenté étant donné que le sport peut être pratiqué à l’extérieur sans trop de contact physique avec les autres. En d’autres mots, le tir à l’arc était perçu comme une activité sécuritaire. L’un des entraîneurs du programme a reçu de l’information au sujet des microsubventions COVID-19 de Le sport c’est pour la vie, qu’il a ensuite fait suivre à l’entraîneur en chef Mark D’Cunha, avec cette idée de croissance en tête.

« Cela faisait environ deux ou trois ans que l’un des autres entraîneurs en chef et moi parlions d’un programme pour les jeunes, car nous n’en avions jamais eu un auparavant et un grand nombre de personnes nous avaient dit qu’elles seraient intéressées par un tel programme. J’ai donc décidé de prendre les choses en main et de rédiger une proposition », explique M. D’Cunha.

Les impacts positifs de la microsubvention COVID-19 de Le sport c’est pour la vie

La microsubvention que le TAOC a reçue a joué un rôle déterminant dans la création de ce programme jeunesse. Tout d’abord, le TAOC a offert des programmes d’essai pour les jeunes de six ans et plus, pour finalement créer un programme séparé pour les huit ans et plus.

Le club, tout en répondant à la demande grandissante des parents et des jeunes enfants, s’est donné comme objectif de rendre le tir à l’arc accessible aux enfants d’à peine six ans. La subvention leur aura permis de se procurer des arcs spécialisés adaptés aux jeunes participants, y compris des arcs à poulies et des arcs recourbés de poids variés. Le club a aussi investi dans la formation d’entraîneurs, faisant passer le nombre d’entraîneurs de 8 à 30. Environ 15 à 20 entraîneurs sont actifs en permanence.

Le programme jeunesse est allé au-delà des attentes : seulement trois jours après le lancement, toutes les places pour le programme de huit semaines étaient remplies. Aujourd’hui, plus de six mois après le début de ces programmes, le TAOC offre un programme pour les jeunes sur une base hebdomadaire. Le programme, en plus d’attirer les débutants, a aussi encouragé de jeunes archers à entrer dans le monde de la compétition. Trois participants, âgés de 10 à 13 ans, ont été admis dans le programme d’enrichissement pour les jeunes de Tir à l’arc Canada. Le programme a aussi engendré des bienfaits inattendus, tels que la mise en œuvre d’une programmation pour les enfants atteints de TDAH et l’inclusion d’archers vivant avec une limitation visuelle.

« Je suis très satisfait de ce que la microsubvention nous a permis de faire, parce que grâce à elle, nous avons été en mesure de créer un nouveau programme très populaire dans la communauté », dit M. D’Cunha.

Ce succès a motivé le club à déposer une demande pour une autre subvention afin de créer un programme pour les jeunes de niveau avancé qui commencerait au début de l’année 2024. Ce programme permettrait à certains jeunes de passer au prochain niveau et la subvention viendrait couvrir les frais d’aquisition d’arcs de niveau compétitif, afin de garder la participation au tir à l’arc abordable pour tous.

Difficultés à prendre en considération

Répondre à la demande grandissante n’a pas été facile, surtout quand le temps est venu d’engager assez d’entraîneurs et de développer une stratégie pour les jeunes archers de niveau compétitif. Le directeur du club a insisté sur le besoin d’avoir plus d’entraîneurs en développement compétitif et plus de juges au niveau du club. Dorénavant, le club prévoit de tirer profit des autres subventions pour élargir et améliorer son offre de services. L’accent est mis sur la croissance à tous les niveaux : des débutants aux archers de niveau compétitif, tout en s’attaquant aux difficultés liées à l’équipement, aux entraîneurs et aux juges.

Résultats tangibles

En conclusion, la microsubvention a donné le coup d’envoi à un programme jeunesse, a préparé le terrain pour la croissance du club et a eu des impacts positifs sur la communauté. Les clubs qui tentent de s’orienter dans ce monde postpandémique et qui cherchent à impliquer leur communauté dans des initiatives de sport de qualité peuvent en apprendre beaucoup du TAOC. Les principales leçons à retenir sont : commencer modestement, s’adapter aux besoins de la communauté et tirer profit des subventions pour atteindre des objectifs ciblés. De plus, mettre l’accent sur les petits groupes, la participation des parents aux programmes jeunesse et prendre en considération les aspects thérapeutiques de l’activité peut aider à assurer le succès continu des programmes sportifs communautaires.