Le projet PL4C-BC soutient les communautés autochtones de la Colombie-Britannique
Pendant que le programme Littératie physique pour les communautés – Colombie-Britannique (PL4C–BC) est mis en œuvre partout au pays, les dirigeants de Le sport c’est pour la vie réfléchissent quant à eux à la meilleure façon d’approcher les participants autochtones et de collaborer avec eux. Alors, lorsque quatre communautés autochtones ont soumis leur candidature au programme soutenu par la province de la Colombie-Britannique, Tom Jones, le gestionnaire de projet, a immédiatement reconnu qu’il s’agissait là d’une occasion exceptionnelle de favoriser l’apprentissage et d’offrir du soutien.
« Nous avons travaillé avec les communautés autochtones dans le cadre des phases précédentes et nous sommes en constante discussion avec le Conseil autochtone sur le sport, l’activité physique et les loisirs de la Colombie-Britannique (SPARC) pour trouver la meilleure façon d’encourager la participation de ces communautés à chacun de nos groupes de travail. Mais la vérité, c’est que les demandes n’ont pas été nombreuses.
« Sauf que dans le cadre de la troisième phase du programme, nous avons reçu cinq nouvelles candidatures, dont quatre proviennent de communautés autochtones : Campbell River, les Nations Nlaka’pamux et Secwepemc, Hudson’s Hope, la bande indienne de Bridge River et la Première Nation des Shxw’ōwhámél. Nous avons immédiatement écrit au ministère de la Santé pour expliquer que cela représentait une belle occasion pour nous. C’est l’occasion d’adopter une approche ciblée et d’élaborer un programme personnalisé qui servira et mobilisera les communautés autochtones, » a déclaré Tom Jones.
L’objectif est d’aider les communautés à formuler une vision sur la façon de faire progresser les projets de littératie physique au sein de leurs populations, en prenant pour assises le savoir du milieu et en soutenant les programmes ou activités déjà en cours. Ce plan présentera des objectifs à atteindre pour le groupe de travail. À la fin de ce processus qui s’échelonnera sur deux ans, la communauté pourra se servir de plan comme base pour continuer à faire progresser ses projets en matière de littératie physique.
Dans le cadre du programme PL4C, on réunit généralement des représentants communautaires de divers secteurs afin de créer un réseau qui valorise et soutient le développement de la littératie physique. Mais selon Tom Jones, cette approche pourrait ne pas convenir à certaines communautés autochtones. Le sport c’est pour la vie sait déjà qu’il sera important de respecter certaines étapes, et que le groupe de travail aura besoin de temps pour tisser des liens et établir une relation de confiance. Dans certains cas, Tom Jones et son équipe pourraient avoir à repenser complètement la façon dont ils offrent le contenu, tout en gardant l’esprit et le cœur grand ouverts.
« Nous allons engager l’une de nos mentores autochtones, Dorothy Paul, et c’est elle qui assurera le leadership pendant le processus de mentorat. Nous désignerons un mentor autochtone, soutenu par un mentor associé comme moi-même, qui n’est pas autochtone, mais qui connaît bien le processus du programme PL4C. Cette approche en sera une de partenariat. Nous apprendrons autant que nous transmettrons des connaissances.
« Le plus grand défi consistera à mobiliser la communauté autochtone pour qu’elle se sente impliquée, pour qu’elle parvienne à s’approprier le programme. C’est la seule façon de faire si l’on souhaite que le programme soit viable plus longtemps que deux ans », a déclaré Tom Jones.
Drew Mitchell, directeur du développement de l’entrepreneuriat social et de la littératie physique pour Le sport c’est pour la vie, est impatient de s’y mettre.
« Il s’agit d’une occasion unique pour le déploiement de notre programme PL4C et elle créera des partenariats tout aussi uniques avec les communautés autochtones. Nous sommes ravis d’amorcer ce travail et de nous engager dans cette aventure avec nos partenaires autochtones. »