L’École des leaders de Le sport c’est pour la vie transforme le West Vancouver Field Hockey Club
Plus de 1600 athlètes se sont inscrits à la ligue du printemps de hockey sur gazon du West Vancouver Field Hockey Club, et tous peuvent compter sur une place dans leur équipe. Le programme met l’accent sur le développement des habiletés et le plaisir, et l’organisation a décidé de mettre de côté les éléments traditionnellement compétitifs du hockey pour s’assurer que tout le monde se sent inclus.
« Nous faisons face à beaucoup de pression de la part des parents et des entraîneurs. Je travaille dans ce domaine et je comprends la volonté d’éviter une spécialisation précoce, mais la grande majorité des parents ont l’habitude de voir leurs enfants intégrer très tôt un système sportif », explique Emma Gibbons, directrice générale du club.
« Avec le conseil d’administration, nous examinons constamment notre philosophie et notre approche et nous avons fini par nous rendre compte que nous devions mieux communiquer aux parents pourquoi nous adoptons cette philosophie et la meilleure façon de procéder. La question était : « Comment faire passer ce message à 3000 parents? »
C’est là qu’est intervenue l’École des leaders de Le sport c’est pour la vie. Emma Gibbons a fait une demande pour travailler sur une stratégie de communication et a été acceptée dans le programme. Elle voulait des conseils sur la façon de s’engager efficacement avec son club, afin de ne pas se limiter à envoyer des courriels ou à se fier à des conversations sur le terrain. Emma Gibbons a travaillé avec des mentors et a élaboré un plan pour essayer différents canaux de communication.
Son parcours a débuté au Sommet de Le sport c’est pour la vie, où elle a eu l’occasion de rencontrer les autres participants à son groupe de travail et de s’associer à un participant d’une autre organisation. Au fur et à mesure qu’elle se mettait au travail, elle a trouvé que l’échange d’idées et les réunions mensuelles se révélaient extrêmement bénéfiques. Elle a fini par développer un plan de communications complet pour les parents du club et a élaboré un rapport détaillé qui analyse le succès du programme et qui constitue un modèle à suivre pour les autres clubs sportifs.
« Ce n’est pas difficile à comprendre, mais il est facile de se sentir isolé quand on travaille dans le milieu des clubs sportifs. On se sent seul. C’est donc bénéfique de tisser des liens avec des gens qui travaillent dans le même secteur pour voir et entendre ce qu’ils font. »
Actuellement, les activités du club sont conçues de façon à ce que les joueurs commencent avec une équipe au niveau U-6 et continuent avec la même équipe jusqu’au niveau U-18. Et elle souhaite que le système reste tel quel.
Dans le cadre de son projet, Emma a lancé un défi hebdomadaire qui a amené ses membres à se familiariser avec différents aspects de Le sport c’est pour la vie, comme les programmes multisports ou la littératie physique, et a présenté les matrices du joueur qui décrivent les habiletés que les athlètes développent. Elle a ensuite distribué un sondage, qui a permis d’obtenir des cotes de satisfaction plus élevées.
« Le processus nous a également amenés à faire équipe avec de nouveaux partenaires que nous n’aurions pas rencontrés autrement, et nous avons semblé attirer beaucoup d’attention de la communauté sportive locale. »