Le PDG de Le sport c’est pour la vie fait une déclaration suite au rapport sur les délits sexuels
Une situation renversante. Un récent reportage de Radio-Canada a dévoilé que 222 entraîneurs du sport amateur au pays ont été reconnus coupables de délits sexuels impliquant plus de 600 victimes au cours des 20 dernières années. La Société du sport pour la vie se joint à la ministre Kirsty Duncan, qui a dit en avoir le coeur brisé, et propose également une réforme à grande échelle.
« Ces chiffres sont scandaleux, mais en même temps, nous ne sommes pas vraiment surpris. Depuis que Sheldon Kennedy a réveillé la nation sur ce qui se passait il y a 20 ans, nous savons qu’il y a des agresseurs dans le milieu sportif », déclare le président directeur général de Le sport c’est pour la vie, Richard Way.
« Nous appuyons les appels à la création d’une stratégie pancanadienne de lutte contre les abus dans le sport et au traitement de toutes les victimes d’abus avec le même niveau de respect et de considération ».
Un des éléments du mandat de Le sport c’est pour la vie est de s’assurer que les organisations sportives canadiennes améliorent la qualité du sport, ce qui signifie aussi d’offrir des environnements sécuritaires. Depuis 2004, nous nous efforçons de créer un système sportif qui répond aux besoins de tous les participants. Récemment, nos directeurs ont rencontré le Respect Group, l’organisation de Sheldon Kennedy pour la défense des droits des enfants, afin de réfléchir aux façons dont nos deux organisations pourraient s’entraider mutuellement et ainsi s’assurer que les athlètes puissent poursuivre leurs rêves sans problèmes ou abus.
Nous pensons que l’ampleur de ce problème est si importante que cela nécessitera un engagement intersectoriel clair afin de créer un impact significatif dans la vie des participants. C’est maintenant que les choses doivent changer, et Le sport c’est pour la vie a hâte de continuer à collaborer avec des organisations locales et nationales pour entraîner le changement systématique à grande échelle si nécessaire pour remédier à ce problème.
« L’approche éducative et de sensibilisation que nous avons adoptée au cours des deux dernières décennies n’a clairement pas permis d’offrir un environnement sécuritaire à nos enfants », a aussi dit M. Way.
« Je crois qu’il est maintenant temps de rendre obligatoires la certification des entraîneurs ainsi que le respect en entraînement sportif tout en nous assurant que les intervenants du milieu sportif comprennent et respectent les politiques en matière de sport sécuritaire au sein de leur organisation ».
Safe Sport policies within their organization.”