Il existe plusieurs similitudes entre les athlètes ayant et n’ayant pas de handicap. Toutefois, certaines différences ont un effet sur le processus du développement à long terme.
Congénital ou acquis
Les athlètes ayant un handicap peuvent être nés avec (congénital) ou ils peuvent l’avoir acquis plus tard dans leur vie (acquis). L’origine du handicap peut avoir un effet sur l’apprentissage et le développement de l’athlète.
Besoin d’information
Les enfants ayant un handicap congénital n’ont pas toujours les mêmes occasions d’apprendre les habiletés de mouvement de base au stade Enfant actif. Les parents et les pourvoyeurs de soins ont donc besoin d’information pour les aider à identifier des programmes de sports et d’activités bien adaptés.
Des approches différentes
Les enfants ayant un handicap sensoriel (ex. : déficience visuelle, surdité) peuvent avoir de la difficulté à apprendre les habiletés de mouvement de base. Différentes approches peuvent donc être nécessaires pour leur enseigner ces habiletés.
La formation du personnel de soutien
Certains athlètes ayant un handicap ont besoin d’assistance aux soins personnels, d’interprètes et d’autre personnel que l’on ne retrouve pas dans le sport pour les personnes n’ayant pas de handicap. Ces sports particuliers requièrent aussi des officiels qualifiés. La lacune du système sportif dans le développement de ces rôles de soutien aura un impact négatif à long terme sur le développement et l’expérience des athlètes.
De l’équipement et des installations adaptés
De nombreux athlètes ayant un handicap ont besoin d’équipement adapté ou d’installations modifiées pour atteindre leur plein potentiel athlétique et pour réduire les barrières provenant souvent de leur handicap.
La compétition doit être juste
Certains modèles de compétition peuvent conduire à des annulations d’événements ou des combinaisons inappropriées d’athlètes qui nuisent à une compétition juste et à valeur ajoutée.